L’ogrelet vit seule avec sa mère depuis toujours. Au milieu d’une foret dense. Il est protégé, nourri de légumes, et la couleur rouge est soigneusement évité. L’ogrelet, Togrelet, mon ogrelet sont les seuls noms que sa mère lui donne. Pour la première fois il va aller à l’école et rencontrer les autres.
Drôle de journée, où il se rend compte qu’il est bien plus grand
et bien plus fort que les autres enfants.
Drôle de journée où pour la première fois, pour faire ses devoirs
il devra demander son prénom.
Il sera Simon. Il découvre que le sang qui coule dans ses veines et bouillonne
par moments est pour moitié celui d’un ogre que sa mère a aimé passionnément.
Simon désire plus que tout vivre avec et comme les autres enfants du village.
Mais que faire quand le goût du sang lui fait perdre contrôle ?
Au cours de trois épreuves, il affrontera courageusement sa nature et
parviendra à vaincre « l’ogreté » qui est en lui.
L’Ogrelet, c’est avant tout une histoire qui nous dit que notre propre histoire est lourde du poids du passé,
de l’éducation, de celui des désirs comme de celui des pulsions.
L’Ogrelet nous parle des divi- sions qui nous habitent.
Et nous donne à voir un personnage courageux qui se bat contre sa part d’ombre.
Contre la prédestination.