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Les Spectacles

"L'ogrelet" de Suzanne Lebeau

L’ogrelet vit seule avec sa mère depuis toujours.
Au milieu d’une foret dense.
Il est protégé, nourri de légumes, et la couleur rouge est soigneusement évité.
L’ogrelet, Togrelet, mon ogrelet sont les seuls noms que sa mère lui donne.
Pour la première fois il va aller à l’école et rencontrer les autres. 
Drôle de journée, où il se rend compte qu’il est bien plus grand 
et bien plus fort que les autres enfants.
Drôle de journée où pour la première fois, pour faire ses devoirs
il devra demander son prénom.
Il sera Simon.
Il découvre que le sang qui coule dans ses veines et bouillonne 
par moments est pour moitié celui d’un ogre que sa mère a aimé passionnément. 
Simon désire plus que tout vivre avec et comme les autres enfants du village. 
Mais que faire quand le goût du sang lui fait perdre contrôle ? 
Au cours de trois épreuves, il affrontera courageusement sa nature et 
parviendra à vaincre « l’ogreté » qui est en lui.

L’Ogrelet, c’est avant tout une histoire qui nous dit que notre propre histoire est lourde du poids du passé,

de l’éducation, de celui des désirs comme de celui des pulsions.

L’Ogrelet nous parle des divi- sions qui nous habitent.

Et nous donne à voir un personnage courageux qui se bat contre sa part d’ombre.

Contre la prédestination.

 

L'ogrelet-notice L'ogrelet-notice [3.945 Kb]

"Le bruit des os qui craquent"

 

 
 
 

 

De Suzanne Lebeau

Jeune public/Editions théâtrales jeunesse

Ce sont les enfants privés d’enfance qui sont au cœur du spectacle. 

Résumé 

Elikia est une enfant ordinaire qui a vu sa vie basculer du jour au lendemain dans une guerre civile chao- tique. Enlevée à sa famille, elle devient enfant soldat. Victime, elle est aussi bourreau dans une situation qui brouille les lois de l’éthique. Comment grandir quand les repères s’effacent devant une brutalité quoti- dienne sans espoir ? 

C’est le petit Joseph, le plus jeune du camp des rebelles, qui lui rappelle son humanité et lui donne le cou- rage de briser la chaîne de la violence. «Le bruit des os qui craquent» est un texte à trois voix : Joseph et Elikia racontent la fuite et le retour à une vie où ils peuvent grandir comme des enfants; et Angelina, l’infir- mière qui les reçoit à l’hôpital, met en perspective cette réalité douloureuse. 

Le récit à trois voix et deux temps d’une enfance déchiréé par la guerre. 

Le passé : la fuite et le retour des deux enfants vers leur humanité. Le présent : Le témoignage de l’infirmière qui les a recueillis et a accompagné leur retour à la vie. 

Pourquoi et comment dire le monde tel qu’il est, sans voyeurisme ?
L’art théâtral offre un terrain sensible, vrai et pudique à la fois, à la voix de ces enfants, victimes devenues bourreaux, victimes avant tout, et entrouvre la voie, même fragile, de l’espoir,
« au fond, la seule obligation de l’enfance »...S Lebeau. 

Si la réalité crue n’est pas gommée,.. 

...Au fond, on ne parle que d’espoir...
Espoir dans les rêves d’enfants,de fuir le camp,de retrouver leur village, de reconstruire une existence... de changer leur destin. 

C’est une écriture tout en nuances, en silences, une écriture poétique et sensible qui fait naître l’émotion, et qui révèle par des rapprochements inattendus 

«ces enfants sont puissants car ils sont dans l’action» S. Lebeau.
sources : sceren N°65 

Partenaires : Ville de Marmande, Ligue 40, Ligue 64.

dossier spectacle dossier spectacle [352 Kb]

OUASMOK ? de Sylvain Levey

OUASMOK ? de Sylvain Levey - Compagnie Prométhée

« On s’habitue très vite, trop vite peut-être, à suivre tous les jours le même chemin.
Le chemin des écoliers. Chaque écolier a son propre chemin.
Celui qui part de la porte de son école et mène à la porte de sa maison. » (Alice pour le moment : Sylvain Levey)

Entre les deux : Un point névralgique, quotidien, l’arrêt de bus.
Lieu où l’autre pourrait ne pas exister, ou au contraire l’endroit de la rencontre, réel ou imaginé...

Avec « Ouasmok ?», c’est une rencontre, celle de deux jeunes adolescents. Pierre force un peu la rencontre avec Léa et teste sa méthode révolutionnaire... « Pour savoir si ils vont pouvoir former un couple heureux »
Ils vont ainsi jouer, ou pas, à la rencontre, à investir un clocher,

tomber amoureux, se marier, avoir des enfant et divorcer.
Ainsi se poser les questions, se donner des réponses jouer avec les situations, se révéler à de- mi-mot ou avec force.

Ce n’est pas une histoire banale, où l’amour durera toujours, ce n’est pas une histoire en papier glacé, mais le jeu qui permet les interrogations sur la vie, à l’âge des questions et des décou- vertes.
Comment prendre racine et grandir...Ici et maintenant.

OUASMOK ? OUASMOK ? [6.151 Kb]

"Les séparables" de Fabrice Melquiot

"Les séparables" de Fabrice Melquiot - Compagnie Prométhée

Romain et Sabah sont deux enfant de neuf ans et neuf ans et demi.

Sabah est plus grande que Romain, car « en six mois elle a appris beaucoup de choses sur la vie… »

Chacun, la maison vide et la tête pleine, ils observent les voisins, le monde qui les entourent.

Ils sont tous les deux un peu seuls. Lui n’a pas le choix. Ses parents sont trop occupés à être amoureux et

«ils préfèrent aller au restaurant manger des huitres plutôt que de s’occuper de lui.» Elle, elle préfère, parce

qu’elle « ne connait pas grand monde dans le quartier, qu’elle se contente de ses deux soeurs. » et parce

qu’elle est sioux...de la tribu Dakota.

Il s’appelle Romain il est bien français et entreprend de folles cavalcades en s’inventant des histoires. Sabah,

elle, est la troisième fille d’une famille d’origine Algérienne ; « Mes parents, ça leur met la misère de ne pas

avoir de garçon. Ils nous adorent, mes soeurs et moi, mais pour eux c’est quand même la pire trahison de la

part des petites graines qui servent à faire les bébés, d’avoir fait trois filles et pas un mec. »

Ils finissent par se rencontrer grâce à une assiette de makrouts que Sabah doit amener à Romain… à contre

coeur.

Les gâteaux ça rapproche toujours.

Il se rend compte qu’il est amoureux, et il apprend que ses parents sont racistes.

Il sagit d’une histoire d’amour d’enfance, en milieu hostile. Une sorte de Roméo et Juliette des temps modernes.

Cette fois ci il n’y aura pas de mort, mais la séparation. avec son lot de regrets de quiproquos et

d’incompréhension.

Dans l’univers de ces deux enfants, il y a les lieux de vies : un lotissement, le chemin de l’école, la chambre…

vide. Mais il y a aussi les lieux d’une épopée possible. Le bois, la forêt, une banlieue, les chevauchées sur le

cheval de bois, les plaines américaines, et le mystères des sioux.

Il y un cerf et un bison blanc. Il y a du souffle.

Il y a des chemins buissoniers qui nous éloignent du determinisme social.